Dans son N°24, la Revue d’Histoire Nordique ( PUM, Presse Universitaire du Midi, éditeur de l’université Jean Jaures à Toulouse) vient de publier en anglais un texte de l’historien estonien Allan Alaküla :
‘Une pierre blanche dans l’histoire de la rivière blanche. Aventures du Capitaine de la Blanque dans les cours française, suédoise et polonaise’.
Le texte raconte l’histoire de Jean Cabrol de la Blanque (1540-1626), né en Languedoc dans une famille propriétaire du moulin de la Blanque dans l’actuel parc national du Haut Languedoc. Parent de Pontus de la Gardie, il a accompagné ce dernier dans son épopée militaire en Estonie au service du royaume de Suède jusqu’à devenir le second du roi Sigismond III Waza en Estonie. Il fut surtout un diplomate qui servit les intérêts de la France en relation étroite avec Richelieu tout en étant au service des rois de Suède puis de Pologne. Son nom se retrouve dans les correspondances diplomatiques en lien avec la Pologne, la Suède, la Russie, l’Autriche, l’Espagne et la Turquie. Il fut nommé consul de France à Gdansk en 1610 par Henri IV et occupa ce poste jusqu’à sa mort en 1626 à l’âge de 86 ans. Il est enterré dans l’église luthérienne de la Sainte Trinité à Gdansk.
Nous sommes reconnaissants à Monsieur Alaküla d’avoir sorti de l’oubli un personnage dont la vie, un temps à l’ombre de Pontus, fut d’une manière moins flamboyante, mais probablement tout aussi riche et exceptionnelle dans ses engagements politiques et diplomatiques.
Mr Alaküla et sa famille produisent des vins de fruit à la propriété Veinivilla
Allan Alaküla :
Cette vidéo a été réalisée l’année dernière à l’occasion de la célébration du 432 ème anniversaire de la première mention écrite de notre maison. Le 10-12-1585 est la date du contrat de location de la taverne de bord de route ‘Valgejõe/Witena’qui appartenait au manoir de Kolk ( Kolco) auquel fait référence le bail du manoir de De la Blanque ( (juste après le décès soudain de Pontus de la Gardie). Nous le célébrons comme le jour de notre maison de manières différentes chaque année autour du 10 décembre, et l’ouvrons à tous nos voisins du village mais aussi à un public plus large…
Vidéo : le chanteur Errki Otsmann :
« On s’est rencontré à l’université (avec A. Alaküla), j’étais dans la filière de biologie, on a commencé à l’université estonienne à l’époque soviétique et nous avons terminé à l'université de la république d’Estonie.
A l’époque soviétique, il faut imaginer la routine de vie.
Tous les soirs à neuf heures, il y avait à la télévision un programme d’informations très important qui s’appelait “Vremja” (à l’époque, en russe, "le temps"). Et à la fin, le programme finissait par la météo.
Essayez de revenir en arrière à cette époque et rappelez vous de quel type de mélodie s’agissait-il ? C’était une très belle mélodie…!
Parce que des années après, en France, mon amie m’a fait écouter un disque vinyle chez elle et je fus abasourdi!
Dans ma tête j’étais en train de penser : “Oh! Oh! Oh! Mais quel est ce type de musique que j’entends?”
Alors que j’ai changé de pays et découvert des cercles sociaux et des styles de vie différents, cette chanson m’a vraiment marqué !
Le nom même de la chanson est constitué de deux noms Britanniques dans le titre :
“Manchester & Liverpool”. La chanson elle même était produite en 1967 par la fameuse Marie Laforet qui était à la fois actrice et chanteuse à l’époque.
La chanson décrit la perte d’une relation amoureuse, des bateaux qui sont ancrés dans les ports de Manchester et de Liverpool ainsi que les sentiments amoureux qui sont restés attachés avec eux. »
« Viens après, la seconde chanson : cette mélodie a été très importante dans ma vie, c’est une chanson d’Edith Piaf. »